La corruption CFDT, ça n’est pas que chez ATOS : « Gros salaires et syndicalisme aux ordres : révélations sur un système abusif à ISS Propreté » [MEDIAPART]

COPYRIGHTS MEDIAPART –

Géant du nettoyage, ISS Propreté fait l’objet d’une plainte pour « corruption » et « discrimination syndicale ». Des élus CFDT et CGT auraient touché des salaires anormalement élevés en détournant le droit du travail. Et en fermant les yeux, pour certains, sur les conditions de travail de leurs collègues.

Gael Cérez avec Etienne Merle (Mediacités)

2 mai 2023 à 17h43

Un simple chef d’équipe de nettoyage peut‐il être payé plus de 9 000 euros brut par mois  ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, vu les bas salaires pratiqués dans ce secteur professionnel, la réponse est oui. Mais pour atteindre ce niveau de revenu sans être un haut cadre, deux conditions sont nécessaires : il faut travailler chez ISS Propreté et être… un délégué syndical plutôt coulant avec la direction.

Récemment renommée ISS Facility Services, l’entreprise fait partie du groupe danois ISS. Cette multinationale emploie 470 000 personnes dans le monde. Elle a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 19,8 milliards d’euros et un résultat net de 587,5 millions d’euros. En France, l’entreprise affichait plus de 600 millions de chiffre d’affaires en 2021, selon Les Échos.

Mediacités a pu consulter les pièces versées à plusieurs dossiers judiciaires en cours. Elles contiennent notamment les bulletins de salaires d’élus CFDT et CGT sur une période allant de janvier 2018 à novembre 2020. Leur contenu est édifiant.

Elhafid Aissaoui est un pilier de la CFDT propreté qui cumule de nombreuses fonctions syndicales. Son profil LinkedIn en dresse une liste à donner le tournis : « Permanent juridique, défenseur syndical, conseiller prud’homal, élu CSE [comité social et économique], CSSCT [commission santé, sécurité et conditions de travail], CSEC [comité social et économique central – ndlr] et délégué syndical central, délégué syndical, représentant du personnel, trésorier du CSE et secrétaire du CSSCT ». Excusez du peu !

Autant de mandats, ça occupe. À en croire ses bulletins de salaire, ce syndicaliste aurait travaillé 235 heures par mois en moyenne entre janvier 2019 et août 2020. La première année, cet élu très impliqué a déclaré 760,5 heures de délégations en heures supplémentaires, soit 63 heures par mois en moyenne. Durant la seconde, le total s’est envolé à 1 030 heures, soit près de 150 heures par mois.

Cette situation interroge à plus d’un titre. En France, la durée légale du temps de travail est fixée à 152 heures par mois. Ce représentant du personnel, censé défendre le droit du travail, dépasse largement le cadre légal. De plus, dans la plupart des entreprises, les heures de délégations syndicales ne peuvent être réalisées en dehors du temps de travail qu’à titre exceptionnel. Chez ISS, un accord d’entreprise permet à certains syndicalistes d’en déclarer 50 % en heures supplémentaires, à certaines conditions fixées par le droit du travail. Des réserves dont Elhafid Aissaoui s’affranchit totalement, vu ses bulletins de paie.

Plus de 6 000 euros net par mois

Cette liberté lui permet d’engranger chaque mois un salaire de ministre. Ajoutées à des primes non conventionnelles de plus de 1 300 euros par mois, ses heures supplémentaires lui permettent de tripler, voire quadrupler son salaire de référence. Il a par exemple gagné 6 509,64 euros brut en juin 2019, puis 8 050,10 euros en septembre 2019, ou encore 6 959,16 euros en janvier 2020, 9 403,93 euros en février 2020 et 9 780,44 en juillet 2020.

Sur la période étudiée, son salaire mensuel s’élève en moyenne à plus de 6 100 euros net. C’est plus que les revenus touchés par 97 % des Français·es, selon l’Observatoire des inégalitésPas mal pour un simple chef d’équipe de niveau CE3, un grade peu élevé dans le secteur de la propreté. Petit bonus supplémentaire, ces innombrables heures supplémentaires lui ont donné droit à de nombreux jours de repos compensateur. En août 2020, il disposait d’un total de 317 jours à prendre ! Contacté, Elhafid Aissaoui n’a pas donné suite à nos demandes.

Deux autres éminents syndicalistes CFDT ont transformé leurs mandats en activité rémunératrice : Hamed Buhallut, secrétaire général de la CFDT Propreté (SFP‐CFDT), et Patrick Djibongo, trésorier du syndicat. Simple chef d’équipe chez ISS Propreté en 2020, le premier était rémunéré 46 euros de l’heure. Son salaire de référence atteignait ainsi 3 000 euros brut pour un temps partiel de 65 heures par mois.

Déjà très supérieur à la grille officielle, ce revenu augmentait encore grâce au procédé déjà décrit. En avril 2020, Hamed Buhallut a déclaré 80 heures de délégation en heures supplémentaires, ce qui lui a permis de toucher un salaire de plus de 5 400 euros net. Joint par téléphone, le responsable syndical a affirmé ne plus travailler pour ISS et a mis fin à la conversation. Il est injoignable depuis lors.

Ces représentants du personnel, censés protéger les salariés, se pavanent au siège, grassement payés comme des directeurs, sans rien faire.

Marie*, ancienne salariée d’ISS Propreté

Son camarade Patrick Djibongo n’est pas plus prolixe. Responsable clients et délégué syndical central à ISS, il a déclaré jusqu’à 48 heures de délégation syndicale en heures sup’ en 2020. L’astuce lui a rapporté près de 1 000 euros par mois. De quoi empocher 3 745 euros net en août 2020, alors que son salaire de référence ne dépassait pas les 2 767 euros brut. Malgré plusieurs messages laissés sur son répondeur, Patrick Djibongo n’a pas donné suite.

La découverte des rémunérations de ces syndicalistes est restée en travers de la gorge de beaucoup de salarié·es et de représentant·es du personnel d’ISS Propreté. Et pour cause, leurs propres salaires sont bien moins élevés. Sur le site de Servair, en Île‐de‐France, les agents d’ISS Propreté seraient payés autour de 1 900 euros brut par mois, même en cas de travail de nuit. En Normandie, les agentes d’ISS Propreté ne gagneraient « guère que quelques centimes de plus que le Smic », même après vingt ans d’ancienneté, selon Ouest-France.

Une plainte pour corruption

Une réalité qui dure, d’après notre enquête. « Chez ISS, les gens qui sont tout en bas touchent le Smic pour des journées hachées, avec des horaires tôt le matin et tard le soir, et de longues durées de transport », témoigne Marie*, une ancienne cadre d’ISS. Beaucoup de salariés peinent à obtenir ce qu’ISS leur doit, ou reçoivent leur paie en retard. Et pendant ce temps, des représentants du personnel, censés les protéger, se pavanent au siège, grassement payés comme des directeurs, sans rien faire. Les différences de traitement sont exagérées. Mais ça ne choque personne. » 

Connue en interne depuis 2020 par un cercle restreint de salarié·es et d’élu·es du personnel, la situation les a poussé·es à alerter la direction. Malgré la promesse d’une enquête interne formulée par Celia Liu, présidente d’ISS World, la situation perdure. Face à cet immobilisme, une salariée, également représentante syndicale, a porté plainte, avec constitution de partie civile, pour « discrimination », « corruption », « emploi fictif » et « travail dissimulé », à l’encontre du groupe ISS. Présentée au doyen des juges d’instruction du tribunal correctionnel de Paris en février 2022, elle est à l’étude aujourd’hui.

Contacté·es, ni Celia Liu ni Marc de Oliveira, président d’ISS France, n’ont répondu à nos sollicitations.

Par ailleurs, 18 salariés d’ISS France ont saisi les conseils des prud’hommes de Paris et de Nanterre pour « discriminations salariales ». Neuf autres attaquent leur entreprise pour « discriminations syndicales ». L’avocat qui les représente, Stéphan Lopez Bernadou, dénonce « un système mis en place entre la direction et les syndicalistes majoritaires pour acheter la paix sociale »« Cela permet à ces derniers de bénéficier d’accords salariaux et de transactions discriminatoires qui ne vont pas dans l’intérêt des autres salariés », ajoute l’homme de loi toulousain.

Ainsi, certains délégués du personnel critiques à l’égard de la direction auraient l’interdiction expresse de poser des heures de délégation en heures supplémentaires. De plus, des salariés en conflit avec leur entreprise auraient vu leurs accords de conciliation être négociés au rabais par des élus peu regardants. « L’un d’eux a touché 5 000 euros, alors que son dossier lui aurait permis d’obtenir bien plus s’il avait été mieux conseillé », observe Stéphan Lopez Bernadou.

Un système généralisé ?

La CFDT n’est pas la seule à profiter de la combine. Ces émoluments prodigieux se retrouvent aussi sur les feuilles de paie de plusieurs élus CGT. Près de l’aéroport Charles-de-Gaulle, dans le Val-d’Oise, ISS Propreté opère sur le site de Servair, une filiale du groupe Air France‐KLM spécialisée dans la restauration aérienne. Chef d’équipe de niveau 1, Seydou Diop y représente les intérêts d’une cinquantaine de salarié·es pour le compte de la CGT Propreté. Alors que son salaire de référence s’élève à 2 047 euros brut, ce syndicaliste a, par exemple, été payé 7 171,58 net en octobre 2020.

Pour parvenir à cette rémunération, le syndicaliste aurait œuvré 223 heures ce mois‐là, enquillant journée de 14 heures puis travail de nuit majoré à 100 % grâce à un protocole taillé à sa mesure et dont il est l’unique signataire (lire l’enquête de Mediacités sur la situation des salariés d’ISS propreté du site de Servair). Payées en heures supplémentaires, ses 90 heures de délégation syndicale lui ont rapporté une coquette prime de 1 274 euros, ce mois‐là. Sur ses douze bulletins de salaire (2019–2020) que vous avons pu consulter, le syndicaliste a encaissé 6 187 euros de primes grâce à son mandat syndical. L’équivalent de trois mois de salaire…

À ce prix‐là, Seydou Diop prend ouvertement parti pour son employeur quand on lui rapporte que ses collègues l’accusent de ne pas dénoncer leurs conditions de travail difficiles. « Ce qu’ils veulent, c’est salir le nom d’ISS pour rien. Moi, je protège ISS, car c’est ISS qui me donne mon salaire », assume‐t‐il au téléphone.

D’après plusieurs salariés rencontrés par Mediacités, le représentant du personnel chargé de défendre leurs intérêts ferme les yeux sur les conditions de travail difficiles qui se « dégradent », sur les cadences qui s’accélèrent et sur le matériel de protection « usé », rarement remplacé. « C’est affreux, interminable. On a beaucoup de gens qui se blessent. Le dos, les pieds. Franchement, c’est dangereux », énumère Thierry*. Comme ses collègues, rencontrés dans un bistrot de la région parisienne, cet employé préfère rester anonyme par peur de représailles.

Les conditions de travail alarmantes d’un agent d’entretien d’ISS Facility Service © Mediacités

Contacté par Mediacités, Seydou Diop récuse tout dysfonctionnement sur le site de Servair 1. « Si les salariés ne sont pas contents, ils n’ont qu’à démissionner, balaie‐t‐il. Tu peux leur rappeler que c’est moi qui les ai embauchés. » Interrogé sur sa rémunération, l’élu syndical est moins prolixe. « Je ne vous répondrai plus. Arrêtez de me contacter », lâche‐t‐il, avant de raccrocher.

Des augmentations intrigantes

Contactée pour les mêmes questions, la direction d’ISS n’a pas non plus donné suite. Et pour cause… Le service RH et comptabilité de cette multinationale a laissé passer d’autres aberrations salariales. Fouad Abdesselem dirige la CGT Propreté dans la région lyonnaise. Agent très qualifié de service, un niveau de base dans le secteur du nettoyage, cet employé d’ISS bénéficiait d’un salaire de 2 259 euros brut chaque mois. En moyenne, il a été rémunéré 3 343 euros net entre novembre 2019 et avril 2020.

Comme ses collègues franciliens, le Lyonnais affiche une grosse addiction aux heures supplémentaires. Selon ses bulletins de paie, il aurait travaillé 284 heures par mois en moyenne sur cette période. La faute sans doute à un mandat syndical très chronophage, puisque celui‐ci l’a obligé à déclarer 140 heures par mois de délégation syndicale en heures supplémentaires.

La situation salariale de Fouad Abdesselem a évolué en mai 2020. Fin négociateur, le syndicaliste a réussi à doubler son salaire de référence. Sans changer de grade, il émarge à présent à 5 350 euros brut. De quoi encaisser 7 361 euros net ce mois‐là grâce à ses 140 heures de délégation hors temps de travail. Une dernière prime pour la route, puisque le syndicaliste a cessé ensuite de réaliser ses heures de délégation en dehors du cadre légal. Contacté par téléphone, Fouad Abdesselem n’a pas répondu.

Un autre responsable cégétiste a bénéficié d’une généreuse revalorisation : François Ngiangika, secrétaire général de la CGT Propreté en Île‐de‐France. En mai 2020, ce chef de site (un grade de non-cadre) a vu son salaire de référence passer subitement de 3 500 à 5 000 euros brut. Avant cette augmentation, François Ngiangika usait du même stratagème que ses camarades pour arrondir ses fins de mois. Entre juin 2018 et décembre 2019, il a déclaré en moyenne 53 heures supplémentaires et une prime de 1 200 euros en moyenne par la grâce de ses mandats syndicaux.

L’embarras des syndicats

Contacté à de nombreuses reprises pour expliquer – et peut‐être légitimer – leurs rémunérations, aucun des syndicalistes concernés n’a répondu à nos questions. Pour obtenir un son de cloche de leurs organisations syndicales respectives, il nous a fallu monter un cran plus haut, au niveau fédéral : la CFDT Services et la CGT Ports et docks.

Par principe, le syndicat réformiste est opposé aux « heures de délégation réalisées en heures supplémentaires », affirme d’emblée Lahouari Boubekeur, un des secrétaires nationaux de la CFDT Services. Mais, ajoute‐t‐il, « certains salariés préfèrent faire toutes leurs heures de travail pour ne pas retarder un chantier de nettoyage et gêner leurs collègues » et « certains font même leurs heures de délégation bénévolement sous pression de leur entreprise ».

Du bénévolat syndical ? Les bulletins de salaire de ses camarades Buhallut et Djibongo indiquent qu’on en est loin. « Les salaires que vous me présentez sont vertigineux. Je ne m’attendais pas à ça, admet Lahouari Boubekeur. On ne doit pas s’enrichir grâce à un mandat syndical. » Refusant de juger définitivement ses collègues avant qu’ils n’aient pu s’expliquer en interne, le syndicaliste assure que « Hamed Buhallut et Patrick Djibongo [qu’il connaît par ailleurs – ndlr] font leur boulot », sans quoi « ils n’auraient pas 6 000 adhérents derrière eux ».

Concernant Elhafid Aissaoui, Lahouari Boubekeur annonce qu’il va se renseigner. « S’il est mandaté par la fédération des services, on demandera des comptes. S’il ne l’est pas, ça sera à la CFDT Propreté de s’en occuper », remarque‐t‐il.

Pas de preuves tangibles, selon la CGT

Rencontré en novembre 2022 dans un bistrot parisien, Jamil Aït‐Idir, secrétaire fédéral de la CGT Ports et docks, assène, lui aussi, qu’il « n’y a pas d’enrichissement possible à partir d’un mandat syndical », tout en reconnaissant que « les heures de délégation prises en heures supplémentaires sont une dérive qui existe »« Si un salarié abuse comme cela, le syndicat doit le rencontrer, contrôler son mandat, voir s’il est sur le terrain et lui retirer le mandat si besoin », affirme‐t‐il vigoureusement.

Pourtant, malgré les éléments factuels et confondants pour ses camarades, Jamil Aït‐Idir peine à s’en désolidariser. « Cela me surprend, car ils passent leur vie à défendre les salariés. François Ngiangika milite depuis 1983. C’est lui qui a signé l’accord limitant la prise d’heures de délégation en heures supplémentaires. Il a dénoncé les détournements de fonds d’un ancien cadre. Il a permis d’assainir le syndicat. Et comment Fouad Abdesselem peut avoir ce salaire tout en vivant en banlieue dans un logement social ? », s’interroge‐t‐il, tout en prévoyant de « les rencontrer pour avoir une explication ».

Six mois plus tard, Jamil Aït‐Idir a‑t‐il mis les choses au clair avec ses camarades ? « Un système qui vise à un complément de salaire par les heures de délégation n’est pas conforme à notre éthique syndicale », rappelle‐t‐il, mais « les éléments que vous nous avez montrés ne correspondent pas aux échanges que nous avons eus avec eux. À date, nous n’avons pas de preuves tangibles concernant les élus CGT. Aucune action contre nos élus n’est envisagée. »

Malgré l’envoi de plusieurs documents, Jamil Aït‐Idir n’est pas revenu sur sa position.

Pour eux, le syndicalisme est une source d’enrichissement personnel.

Benoît Martin, de l’union départementale CGT de Paris

Au sein de l’union départementale CGT de Paris, les abus décrits ci‐dessus ne surprennent guère Benoît Martin, son secrétaire général. « Jamil Aït‐Idir ne découvre pas le problème. Il est au courant depuis quinze ans. Nous avons radié la CGT Propreté de l’union départementale 75 en 2016, mais elle continue de sévir en Île‐de‐France. Pour eux, le syndicalisme est une source d’enrichissement personnel. Devenir délégué syndical permet de ne plus faire de travail insalubre et de devenir l’adjoint du DRH. Il y a une volonté patronale d’avoir des délégués syndicaux travaillant dans l’intérêt de la direction et non pour les salariés », dénonce Benoît Martin.

Et pourtant, ce ne sont pas les problématiques qui manquent dans cette profession. L’an dernier, deux agents sont morts sur leur lieu de travailau Centre social de Paris et à l’Assemblée nationale« Le droit du travail s’est affaibli, notamment à cause des ordonnances Macron. On a besoin d’un syndicalisme fort et non de délégués jaunes », assène ce membre de la direction confédérale de la CGT.

Véritable « éteignoir des contestations sociales », ces pratiques toucheraient tous les syndicats, à l’exception notable de la CNT, selon Benoît Martin.

Seul espoir aux yeux de cet ancien syndicaliste de France Télécom, profiter de l’élection de Sophie Binet, nouvelle secrétaire générale de la CGT, pour « repartir sur de nouvelles bases » via « une refondation du syndicalisme de la propreté ». Un programme très ambitieux…

Gael Cérez avec Etienne Merle (Mediacités)

===

Restez automatiquement averti à chaque nouvel article du blog, au rythme maximal de 3 fois par semaine. Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER. Cliquez ici. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Nous utilisons un pluggin officiel WordPress agréé CNIL.

 

Be the first to comment on "La corruption CFDT, ça n’est pas que chez ATOS : « Gros salaires et syndicalisme aux ordres : révélations sur un système abusif à ISS Propreté » [MEDIAPART]"

Leave a comment

Your email address will not be published.


*